Pourquoi le bois est-il une énergie renouvelable dans la maison incontournable ?
On sait aujourd’hui qu’utiliser du bois-énergie participe à l’entretien de nos forêts. Les parcelles sont mieux entretenues, ce qui diminue les risques d’incendie, et les sous-produits de l’exploitation forestière sont valorisés. Si certaines parties du monde subissent toujours des déforestations intensives, elles sont en grande partie dues à une politique d’exportation de bois destiné à l’ameublement et à la menuiserie bois.
Les appareils labellisés ‘Flamme verte’ émettent peu de CO2 et dégagent du monoxyde de carbone (CO) dans une proportion inférieure ou égale à 0,8 %, une norme qui doit passer à 0,3 % en 2019. Le label Flamme verte garantit également que l’appareil a un rendement supérieur ou égal à 65 % (minimum porté à 70 % dès 2017).
Le bois : une energie peu polluante
Le bois-énergie est quasiment neutre face à l’effet de serre. La quantité de CO2 émise lors de la combustion du bois est exactement la même que celle utilisée par les arbres durant leur croissance. S’il faut néanmoins reconnaître que la transformation du bois (sous forme de plaquettes ou de granulés) et le transport consomment de l’énergie et entraînent des émissions de CO2, celles-ci restent très faibles par rapport à celles produites par les autres énergies. D’autre part, si la combustion du bois dans une cheminée ouverte dégage des fumées chargées d’éléments polluants (poussières et imbrûlés gazeux) et offre un rendement énergétique très faible (inférieur à 10 %), les équipements récents sont étudiés pour réduire ces phénomènes au minimum.
Une véritable économie
C’est d’autant plus vrai que le prix du baril a beaucoup augmenté, entraînant celui des autres énergies. En mars 2006, le prix du kWh était de 4,04 ct € pour le gaz naturel, de 6,628 ct € en moyenne pour le fioul, de 10,57 ct € pour l’électricité alors qu’il était de seulement 3,23 ct € pour le bois-bûche (source Ademe). Le bois-énergie est la première source d’énergie renouvelable en France. Il permet la production d’environ 9 millions de tonnes équivalent pétrole par an. Sur le plan humain, notons que la récolte, la transformation et l’utilisation du bois-énergie développent l’emploi, notamment en zones rurales. Enfin, rappelons que le crédit d’impôt sur les équipements dont le rendement est supérieur ou égal à 65 % est passé de 40 % en 2005 à 50 % en 2006.
Un combustible en trois formes
Bûches, plaquettes forestières et granulés de bois répondent à des logiques différentes, en présentant les unes comme les autres des avantages et des inconvénients.
Trois familles d’appareils de chauffage :
Même si c’est la forme d’énergie la plus ancienne domestiquée par l’homme, tous les feux de bois ne sont pas aujourd’hui considérés comme mode de chauffage. Les cheminées classiques, dites à « foyers ouverts », ont un rendement énergétique très faible (souvent inférieur à 10 %, au mieux 30 % avec un récupérateur de chaleur) et ne sont pas tenues pour être des appareils de chauffage.
Les appareils récents, foyers fermés, inserts, poêles et chaudières ont un rendement d’au moins 50 %. Ceux de nouvelle génération, labellisés « Flamme verte », ont un rendement minimum de 60 %, mais seuls ceux qui annoncent un rendement minimum de 65 % ouvrent droit au crédit d’impôt de 50 %.
Il faut savoir que choisir un appareil dont le rendement est supérieur de 20 % (passer de 50 à 70 % par ex.) entraîne une économie de 30 % de bois et autant de manipulation en moins.